Luttons
contre les inégalités !
Luttons
contre le cloisonnement !
Luttons
contre les discriminations !
Luttons
contre
l’exclusion !
Luttons
contre le
repli sur soi !
Éduqué.e.s aujourd'hui,
#Pluslibresdemain
Contenu Article 1-1
Contenu Article 1-2
Contenu Article 2-1
Contenu Article 2-2
Contenu Article 3-1
Contenu Article 3-2
Contenu Article 4-1
Contenu Article 4-2
Contenu Article 5-1
Cotntenu Article 5-2
Dès son plus jeune âge, Yosra a vu des jeunes filles de son village arrêter leur scolarité pour aller travailler la terre.
Elle comprend alors que sans terminer son cursus scolaire et universitaire, elle subira le même sort et commence à développer un regard critique sur la société patriarcale. C’est le début de son engagement féministe, de ses revendications pour plus d’égalité et de dignité.
Présidente de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates de 2018 à 2021, elle prend la parole en public, manifeste, mobilise, interpelle à travers les médias. Femme de courage, elle défend le maintien des droits acquis, face au projet des islamistes arrivés au pouvoir, basé sur la charia.
Yosra participe, entre autres, à la rédacti on de la loi tunisienne sur les violences à l’égard des femmes et milite contre les stéréotypes sociaux et les images traditionnelles des femmes et des hommes véhiculés entre autres par les manuels scolaires.
La vocation d’Eliézer pour la santé publique est apparue dans son enfance quand il est tombé malade.
Aujourd’hui étudiant en médecine, il constate un manque cruel d’accès aux soins et aux informations médicales de base, entraînant des consultations souvent trop tardives.
Il lance alors le projet EMA (École Médicale Ambulante) pour aller à la rencontre des communautés vulnérables.
En parallèle des séances de sensibilisation qu’il organise sur le terrain et des vidéos d’éducation à la santé qu’il réalise pour les réseaux sociaux, il recherche des partenaires pour mettre en œuvre d’autres projets solidaires : clubs santé dans les établissements scolaires pour mobiliser les jeunes, clinique mobile pour compenser le manque de matériel en dehors de la capitale…
Samira, traductrice, arrive en France en 2018 avec son mari et leurs enfants (9 et 11 ans), pour un projet professionnel qui n’a pas abouti. Au bout d’un an, en attente d’un titre de séjour, la famille se réfugie dans un centre d’hébergement, faute de moyens.
« Nous vivons des aides sociales à nos dépens. Nous ne demandons qu’à pouvoir travailler, cotiser, payer nos impôts.»
Déterminée, Samira ne peut se résoudre à ne pas offrir de vacances à ses enfants, comme chaque année avant de quitter l’Algérie. Elle fait alors des recherches, consulte son assistante sociale, interpelle son député et contacte Solidarité Laïque. C’est ainsi que la famille a pu se ressourcer sur la Côte d’Azur dans le cadre du programme Vacances et Insertion.
« Les enfants ont retrouvé leur vie d’avant ! Ils ont repris le chemin de l’école épanouis. »
Une vingtaine d’autres familles de son foyer d’accueil a également pu partir grâce aux démarches de Samira.
Depuis que son école a été reconstruite après le passage de l’ouragan Matthew, Johnyka s’est remise à étudier. Tous ces mois sans aller en classe lui ont fait prendre conscience de l’importance de l’éducation.
« Si je ne vais pas jusqu’au bout de mon cursus, je n’évoluerai pas. Je veux vivre correctement, pouvoir nourrir une famille, ne pas être dépendante d’un homme, je veux être capable aussi d’aider mes parents et mon pays.
On a besoin de moi, je dois me donner cette chance-là ! ».
Johnyka vient d’une famille qui a peu de moyens et si l’école n’avait pas été reconstruite, elle aurait fini par chercher un travail. Aujourd’hui, elle prépare son bac, rattrape son retard scolaire et progresse rapidement.
Johnyka veut ensuite étudier la comptabilité, un métier très recherché sur le marché du travail haïtien.