L'éducation, c'est aussi l'alphabétisation !
Nous défendons l'enseignement plurilingue (français et langues maternelles africaines) pour plus de participation des élèves et moins de décrochage scolaire.
Avec l’Alliance Française, nous renforçons les compétences des enseignant.e.s de 25 écoles publiques en enseignement bilingue (français et créole).
Avec l'association “La Fée des mots”, nous favorisons l’accès à la lecture et à la culture dans les écoles publiques françaises.
L’éducation, c’est aussi l’égalité !
Avec l'ANCV, nous permettons à des familles, des personnes en situation de handicap, des jeunes, des séniors isolés ou qui n’en ont pas les moyens de partir en vacances.
Avec l’association Tadamoun Wa Tanmia, nous proposons un accueil de jour à des enfants en situation de handicap, issu.e.s de familles en situation de vulnérabilité.
Avec le Centre Estel, nous offrons à des enfants et adolescent.e.s en situation de handicap une éducation adaptée à leurs besoins et des activités créatives, artistiques et sportives.
L’éducation, c’est aussi la mise en sécurité !
Depuis le début de la guerre, nous soutenons des initiatives solidaires aux frontières de l'Ukraine et en France pour répondre aux besoins d'urgence et apporter des temps de répit.
Depuis l’ouragan Matthew en 2016, nous réhabilitons des écoles endommagées et construisons des bâtiments résistants aux catastrophes naturelles, dans des zones reculées du Grand Sud haïtien.
L’éducation, c’est aussi la solidarité !
Nous animons le tiers-lieu “Espace Farah” avec des activités solidaires, artistiques, culturelles et éducatives, pour les habitant.e.s d’un quartier enclavé.
Nous formons des jeunes mères célibataires déscolarisées pour favoriser leur autonomie, leur engagement citoyen et leur insertion professionnelle.
À travers nos délégations départementales, nous lançons ou soutenons des projets de solidarité de proximité sur tout le territoire français.
L’éducation, c’est aussi le respect des droits !
Chaque année, avec la Rentrée Solidaire nous sensibilisons près de 100 000 jeunes au droit à l'éducation et à la citoyenneté mondiale.
Pour favoriser l'accès à l'école publique, nous sensibilisons les enfants à leurs droits, à la participation citoyenne, à la prévention des violences…
Nous soutenons l'émergence de nouvelles politiques publiques fondées sur la réduction des inégalités, la promotion des droits et des libertés.
Éduqué.e.s aujourd'hui,
#Pluslibresdemain
Pour nous, le droit à l’éducation recouvre aussi le droit d’apprendre dans sa propre langue. Il s’agit de garantir de bonnes conditions d’apprentissage (comment on apprend) et des contenus de qualité (ce que l’on apprend).
Partout, nous cultivons la diversité des langues et des langages pour plus d’ouverture sur le monde. En Haïti, nos supports pédagogiques sont 100% bilingues (créole/français), 100% inclusifs. En Moldavie, avec notre Délégation départementale du Cher, des enseignantes améliorent la qualité de leur enseignement grâce au bilinguisme (moldave/français). À Saint-Martin, nous soutenons le Festival “Langues et cultures”. Avec plus de 120 nationalités sur l’île, les activités s’y déroulent en créole, français, anglais, espagnol et portugais.
Préserver la diversité linguistique, c’est aussi lutter contre l’hégémonie culturelle et l’uniformatisation éducative, c’est contribuer au respect des différences et donc à la paix.
Pourtant dans nombre de pays, la langue officielle n’est ni la seule ni la plus parlée. En Afrique subsaharienne, compte tenu du passé colonial, cette langue est souvent le français.
Depuis 2020, nous avons mené une enquête dans des écoles primaires au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal et en République démocratique du Congo. Nous y avons rencontré des équipes éducatives, observé le niveau d’application de réformes nationales bilingues et filmé les interactions avec les élèves. C’était la première étape de notre projet « J’apprends si je comprends ».
À partir de l’analyse de ces images tournées sur le terrain, nous avons réalisé un court-métrage documentaire qui montre sans équivoque que lorsque les enseignant.e.s sont bien formé.e.s aux transferts entre la langue maternelle et le français, il y a un impact flagrant sur les élèves (davantage de participation, des progrès plus rapides et moins de décrochage) et sur les enseignant.e.s (plus d’aisance et de motivation à enseigner). Sur cette base, nous concevons des ressources pédagogiques pour accompagner les enseignant.e.s et favoriser la généralisation de l’enseignement bi-plurilingue, avec le soutien de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF), l’OIF et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Il ne suffit pas d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, il s’agit de les intégrer pleinement à leur cursus scolaire. Dans nos activités pour favoriser l’accès à l’éducation en Haïti et en améliorer la qualité, la question des langues est fondamentale. Les enseignant.e.s, souvent plus à l’aise en créole, doivent être en mesure d’enseigner de la même façon dans les deux langues, sans créer de rupture dans la compréhension des élèves.
Avec l’Alliance Française, nous accompagnons ainsi 150 enseignant.e.s de 25 écoles publiques qui souhaitent renforcer leurs compétences en français et en enseignement bilingue. Grâce aux nouvelles méthodes pédagogiques qu’ils apprennent, ils sont plus à l’aise dans l’animation des classes et les transitions d’une langue à l’autre deviennent plus fluides.
Un exemplaire unique a été remis à des élèves en situation de fragilité, avec leurs prénoms sur la couverture et dans le corps du texte. Les objectifs : leur permettre de reprendre confiance en leurs capacités, d’avoir une meilleure estime d’eux-mêmes et développer leur ouverture au monde.
Cette opération vient en complément du large choix de supports éducatifs que nous réalisons ou co-éditons, disponibles en téléchargement ou à la commande sur www.solidarite-laique.org (livrets d’activités, kits d’animations, vidéos éducatives, expositions en prêt, jeux…). Ils sont destinés aux éducateurs.trices, animateurs.trices, enseignant.e.s… s’engageant pour une citoyenneté et une solidarité réfléchie et partagée. Ces ressources pédagogiques invitent à internationaliser les enjeux de société, à découvrir d’autres cultures et à apprendre à devenir citoyen.ne du monde.
Nous défendons le droit à l'éducation, pour toutes et tous, partout dans le monde et tout au long de la vie.
Chaque année depuis 1984, nous coordonnons le programme “Vacances et Insertion” avec le soutien de l’Agence Nationale pour les Chèques Vacances (ANCV).
À travers ce programme, nous apportons des réponses financières et levons des freins sociaux et culturels, par un accompagnement personnalisé. L’objectif : permettre à chacun.e de trouver sa place dans la société, pour favoriser l’insertion et le vivre ensemble, en offrant à des familles fragilisées, à des personnes en situation de handicap, à des jeunes vulnérables, à des adultes isolé.e.s et à des séniors en difficulté sociale, la possibilité de partir en vacances.
Notre partenaire “Tadamoun Wa Tanmia” (Solidarité et Développement) anime le Centre Hadicat As Salam (« Les Jardins de la Paix »), à Saïda dans le Sud-Liban.
Les enfants, adolescent.e.s et jeunes en situation de handicap (déficience intellectuelle), issu.e.s de familles en situation de vulnérabilité, y bénéficient d'un accueil de jour. Avec une pédagogie adaptée dans une atmosphère de tolérance et de respect, le centre leur propose une formation scolaire initiale, les bases de l’autonomie (hygiène, motricité…), l’ouverture vers l’extérieur (rencontres culturelles et sportives) avec des programmes individuels adaptés aux besoins de chacun.e.
Notre partenaire le Centre ESTEL (Établissement spécialisé techniques d’expression et de loisirs) propose une éducation de base adaptée aux besoins des enfants, adolescent.e.s et jeunes en situation de handicap (autonomie, hygiène, loisirs…), un accompagnement scolaire ainsi que des activités artistiques, culturelles et sportives.
Les jeunes sont nourri.e.s et soigné.e.s au sein du centre. Le niveau de formation, selon les capacités de chacun.e, peut aller jusqu’à l’obtention d’un emploi rémunéré. Il s’agit de permettre à ces enfants en situation de handicap de vivre dignement et de s’épanouir dans la société.
Les lieux mêmes de l’éducation sont ciblés. En Haïti, les moyens manquent pour assurer l’accès à l’éducation en toute sécurité. Dans certaines régions ukrainiennes, les enfants ne sont pas retournés dans leurs établissements scolaires depuis plus de deux ans. En Afghanistan, les filles sont interdites d’école. Au Proche-Orient, les écoles sont bombardées. Si le monde s’enfonce vers toujours plus de guerres, de catastrophes naturelles, de dérèglement climatique, cela nous oblige à agir toujours plus, pour la solidarité, pour la paix, pour les droits, par l'éducation. Grâce à votre soutien, nous agissons, avec nos partenaires en France et dans le monde, selon le principe de laïcité.
Dès le début de la guerre en Ukraine en 2022, nous avons soutenu des initiatives solidaires menées par nos partenaires en Roumanie, en Pologne et en République de Moldavie pour répondre aux besoins d'urgence (alimentation, hygiène, matériel médical, hébergement, appui psychosocial...) et de continuité éducative des victimes.
Depuis mars 2024, nous contribuons à des séjours de répit pour de jeunes élèves ukrainien.ne.s, organisés par la Fédération Générale des PEP, organisation membre de Solidarité Laïque. Orphelin.e.s de guerre ou déplacé.e.s en raison du conflit, ils.elles renouent des liens sociaux avec des jeunes de leur âge, dans un cadre sécurisant. Le matin, ils.elles suivent des cours communs, assurés par les professeur.e.s ukrainien.ne.s et français.es (langues, mathématiques, découverte de l’Histoire des deux pays, apprentissage des valeurs démocratiques…) L’après-midi, ils.elles participent à des activités culturelles, ludiques et sportives.
En Haïti, dans les zones reculées, l'École est souvent l'unique représentation de l'État, le seul bâtiment en dur sécurité et la seule source d'électricité. Elle devient un lieu d'apprentissages mais aussi de protection.
Nous construisons et réhabilitons des écoles dans ces zones isolées depuis près de 10 ans. Les enfants peuvent ainsi se rendre à l’école, sans avoir à marcher pendant des heures.
Accueillir les élèves dans de bonnes conditions est le point de départ pour bien apprendre. Bâtiments paracycloniques et parasismiques, salles de classe aménagées, blocs sanitaires, terrains de jeu, cantines... Le personnel enseignant, administratif et les membres de la communauté éducative locale sont formés pour entretenir ces infrastructures scolaires car leur durabilité et leur résistance aux catastrophes naturelles ont un impact direct sur la qualité de l’éducation.
Nous accompagnons aussi les élèves et des enseignant.e.s, autour de thématiques comme la gestion du stress ou la prévention des risques et désastres pour les armer face aux multiples crises traversées par le pays (climatique, sécuritaire, sanitaire, politique...).
1 an après le séisme, reconstruisons l’accès à l’éducation dans les zones les plus touchées !
Madagascar en 2023, le Cameroun en 2022, le Liban en 2021… Avec notre opération “la Rentrée Solidaire”, nous soutenons chaque année des structures éducatives publiques d'un territoire touché par des inégalités ou une catastrophe. L'édition 2024-2025 s’inscrit dans la continuité de notre opération “Urgence Maroc” lancée au lendemain de la catastrophe, pour soutenir les populations victimes.
Au Maroc, les “dar talib” (internats scolaires) accueillent les élèves qui vivent dans des villages isolés, dans les montagnes, là où il n’y a pas d’écoles et où l’accès par la route est difficile. Suite au séisme, ils ont fait face à un afflux important d’enfants, malgré des capacités d’accueil réduites en raison des destructions. Aujourd’hui, les besoins sont encore immenses et les familles peinent à régler leurs cotisations.
Grâce à votre soutien, les dar talib renforceront leur rôle éducatif en complément de l’école, poursuivront l’appui psychosocial et organiseront plus d’activités pour les élèves hébergés.
Notre projet est humaniste et universaliste. Nous nous reconnaissons à travers tous les peuples, où qu’ils soient et quelles que soient leurs origines, leurs convictions ou leurs conditions. Nous aspirons aux mêmes droits et sommes liés par nos devenirs communs. C’est pourquoi nous refusons d’accepter que nos sociétés produisent des inégalités et des situations d’oppression, qu’elles soient provoquées par la folie humaine ou par des catastrophes naturelles.
Cette ambition nous engage aux côtés des populations du monde, en soutenant leur résilience. C’est ce qui caractérise notre vision de la solidarité : agir avec et faire ensemble.
En 2022, nous avons inauguré l’Espace Farah. Ce tiers-lieu d’innovations sociales dédié à la formation, au partage d’expériences et à l’action collective, est situé au coeur de Bhar Lazreg, un quartier enclavé avec un manque d’accès aux moyens de transport, aux loisirs et à la culture.
Projections de films, pièces de théâtre, ateliers audiovisuels, de littérature, de danse ou de chant, formations personnalisées... Les jeunes et les adultes du quartier se sont approprié le lieu et se sont de plus en plus impliqué.e.s dans les divers projets et activités solidaires, artistiques, culturelles et éducatives, que nous proposons, en lien avec nos partenaires locaux.
À Antananarivo, la capitale, nous proposons des formations professionnelles aux jeunes mères célibataires dans les quartiers précaires.
Souvent rejetées et démunies, elles se retrouvent sans soutien financier. Compte tenu de leur faible niveau d’instruction, une grande majorité d’entre elles s’engageait dans un système d’économie informelle fondé sur des activités journalières (lavandières, chercheuses d’eau, etc.), fragilisant leur situation matérielle. Elles avaient besoin de renforcer leur capacité de résilience socio-économique, leur confiance en elles-mêmes et leur capacité à agir comme vecteur de développement de leur quartier.
Avec nos délégations départementales, nous mettons en oeuvre des initiatives de solidarité de proximité sur l’ensemble du territoire français, tout au long de l’année.
Cette année par exemple, avec nos délégations départementales du Pas-de-Calais et du Nord, nous avons soutenu l’opération de l’association Vacances Ouvertes « 10 000 départs : ne rêvez plus, partez ! », dans le cadre de notre programme « Vacances et Insertion ». Permettre et accompagner le départ en vacances de 10 000 habitant.e.s d’un même territoire pour lutter contre les inégalités, c’était une première en France.
Dans le Pas-de-Calais, les revenus sont inférieurs à la moyenne nationale et la population majoritairement ouvrière et moins mobile, a un accès limité à des offres touristiques abordables. 27 communes du bassin minier ont ainsi été ciblées, pour recréer des liens sociaux, favoriser le partage, la convivialité et la solidarité entre les citoyen.ne.s.
« Chacun doit pouvoir être reconnu dans sa dignité, chacun doit pouvoir être reconnu dans sa liberté ». L’article 1 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 est la pierre angulaire de notre vision de la solidarité.
Rappeler les droits de chacun.e, peu importe sa nationalité, son lieu de résidence, sa situation socio-économique, ses croyances, son orientation sexuelle, ses conditions physiques... c’est aussi réduire les inégalités.
À travers notre opération annuelle “La Rentrée Solidaire”, nous initions les jeunes à la solidarité internationale et les sensibilisons aux questions liées au droit à l'éducation, aux droits de l’enfant et aux droits humains en général.
D’un côté, 100 000 élèves par an participent en France à des ateliers pédagogiques et à des activités solidaires. De l’autre, des milliers d’enfants et des enseignant.e.s du secteur public d'un autre pays reçoivent un soutien financier pour améliorer l’accès à une éducation de qualité dans leur pays.
Nous sensibilisons des élèves et des enseignant.e.s à l'identification et à la lutte contre les violences, notamment basées sur le genre ou dans le cadre scolaire. L'objectif est qu'ils.elles prennent conscience de leurs droits, de ceux des autres et puissent les faire valoir.
Nous organisons également des séances de sensibilisation dans des lieux publics pour promouvoir le respect de la dignité humaine et des droits de chacun.e.
La lutte contre les inégalités et les discriminations est essentielle dans notre intervention aux côtés de nos partenaires en Tunisie.
Dans cette perspective, nous pilotons le programme “Soyons Actifs/Actives” qui rassemble près de 100 organisations des sociétés civiles tunisienne et française, avec pour objectif l’émergence de nouvelles politiques publiques fondées sur la réduction des inégalités et la promotion des droits et des libertés.